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 Une Rencontre Inattendue [Gringotts]

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Draco Malfoy
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MessageSujet: Une Rencontre Inattendue [Gringotts]   Une Rencontre Inattendue [Gringotts] EmptyLun 14 Oct - 20:03

Une Rencontre Inattendue
Feat Draco Malfoy & Eileen P.Jones
Draco Malfoy s’était rendu à Gringotts dans le but d’aller retirer un peu d’argent et de les envoyer à son fils par hibou. Des voyages à Pré-au-Lard étaient prévus et il était hors de question que son fils se retrouve sans ce qu’il fallait pour se faire plaisir. Les Malfoy étaient des êtres riches, ils avaient des apparences à préserver. Et, même si la communication ne se faisait plus tellement entre eux, il aimait quand même Scorpius de tout son être et il était hors de question de le laisser dans le besoin. Il était le dernier membre de sa famille et la dernière personne à l’empêcher de basculer totalement dans les ténèbres.

L’homme se dirigea vers le gobelin derrière son guichet, occupé à compter des Gallions et autres Mornilles, puis il se racla la gorge avant de dire d’une voix importante.

- Je suis Draco Malfoy, je souhaiterais me rendre à mon coffre pour retirer un peu d’argent.

Le Gobelin releva sa face repoussante vers lui, l’examina quelques secondes avant de demander d’une voix désagréable sa baguette. Bien que tout le monde pouvait le reconnaître aisément grâce à sa chevelure blond platine, Draco savait qu’il s’agissait des procédures. N’importe qui aurait pu prendre son apparence grâce à un quelconque polynectar. Le blond s’empressa alors de tendre sa baguette à la créature qui la lui rendit très vite avant de se lever et de lui demander de le suivre.

Les deux se dirigèrent donc vers les sous-sols où ils empruntèrent les petits wagons pour se rendre au coffre des Malfoy. Comme, probablement, un grand nombre de sorciers, Draco n’avait jamais aimé ces maudits petits wagons. La façon dont ils bougeaient et voyageaient dans les sous-sols le rendait affreusement malade et l’homme dû fermer les yeux pour s’empêcher de revomir son plat du matin. Il priait Merlin pour que le voyage se termine rapidement et, lorsqu’ils arrivèrent à destination, la peau de Draco avait prit une couleur encore plus pâle que son teint habituel. Il sortit de son wagon avec difficulté, tenant difficilement sur ses jambes et prit sur lui-même pour reprendre une posture droite et fière comme il se devait d’arborer en tous temps. Le petit Gobelin lui ouvrit le coffre et Draco piocha une grosse poignée d’or qu’il rangea dans une petite bourse avant de la dissimuler dans une des poches de sa veste. Puis, le sorcier et la créature regagnèrent la sortie de ces maudits sous-sols.

A la sortie du wagon, le sorcier dû prendre un nouveau moment pour que la pièce arrête de tourner dans tous les sens et que les tremblements de ses jambes se calment également. Si les autres sorciers le voyaient dans cet état, il imaginait bien les moqueries dont il serait l’objet. Malgré le temps qui avait passé et malgré le fait que personne n’ai rien pu reprocher du comportement du père Malfoy, sa famille restait une paria et surtout lui. Il était encore vu comme un ancien mangemort, un ancien partisan du mage noir et il savait que tout le monde attendait un potentiel faux-pas, un signe qui montrerait son allégeance intact pour le Seigneur des Ténèbres. Et la mort de sa chère épouse ne l’avait pas aidé à avoir la pitié du monde sorcier, bien au contraire. Certains l’avaient même soupçonné de la mort de Astoria et cela l’avait mise dans une grosse colère. Astoria avait été sa lumière, celle qui l’avait momentanément sortit de ses ténèbres. Il n’aurait jamais pu lui faire du mal et il avait été anéanti par sa mort, persuadé que le malheur et les ténèbres étaient faites pour faire partie de sa vie.

Après avoir reprit ses esprits, Draco se dirigea vers la sortie de la banque des sorciers d’un pas pressé. Il avait hâte de rentré dans la solitude de son manoir bien sombre. Il ne supportait plus tellement la présence des autres et s’était beaucoup refermé sur lui-même depuis la disparition de sa femme. Plus rien n’avait de saveur à ses yeux. Il ne regardait pas tellement devant lui, beaucoup trop plongé dans ses pensées tristes lorsqu’il percuta quelqu’un de plein fouet. Il se frotta l’épaule qui avait prit le choc avant de relever les yeux vers la femme qui lui faisait face.

- Pardon, je ne vous avais pas vu. Je vous reconnais, vous êtes la professeur de mon fils, n’est-ce pas ?

Il se demandait ce qu’elle pouvait bien faire si loin de Poudlard, pendant le cycle scolaire.

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Eileen P. Jones
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MessageSujet: Re: Une Rencontre Inattendue [Gringotts]   Une Rencontre Inattendue [Gringotts] EmptyMer 16 Oct - 16:34





DRACO && EILEEN
Une rencontre inattendue


Ah Poudlard, ses élèves, son rythme de vie.. Ce n’est pas toujours évident de garder la tête haute et d’apprécier l’ambiance tantôt tranquille, tantôt chaotique du château. Eileen entamait sa première année à Poudlard, elle ne connaissait bien sur nullement cet environnement si particulier quand tu dois gérer tout un tas de choses plaisantes comme déplaisantes. Pour autant, elle n’avait pas une once de peur, ça non. Avec son passé un peu dingue, un peu chaotique à sa façon, elle était prête à affronter beaucoup de situation. Et bien pire qu’une classe un peu trop agité ou une cohue dans les couloirs d’une école.

Ce jour, Eileen était missionnée par la directrice, elle devait se rendre sur le chemin de Traverse pour de multiples courses, y compris pour le club de potions qui manquait cruellement de plantes et d’organes. Elle devrait également se rendre chez Fleurry et Bott, pour son propre plaisir, afin de combler ses manques de livres, tout ceci dans le but ultime de lire, encore et toujours. La demi-blonde enfile tout d’abord une tenue de confort, un simple pantalon noir, une blouse bouffante au niveau des épaules et par-dessus, sans surprise, sa cape de sorcière. Elle prit soin de poser son badge d’enseignante de Poudlard sur cette dernière et profita de son immense écharpe pour s’enrouler dedans, qu’importe s’il faisait si peu froid pour en porter une. Enveloppe en main, la dame quitta les lieux pour gagner le chemin de Traverse, comme prévu par sa mission. Du temps ? Elle en avait, Minerva était loin d’être une tortionnaire attachée à fond aux règles, dès lors que vous n’êtes plus un enfant bien sur.

En premier lieu, sur sa route, Eileen se dirigea directement chez l’apothicaire afin d’y acheter les manquants pour les cours de potion ainsi que sa réserve. Il est certain que faire les courses pour quelqu’un d’autre ce n’est pas ce qu’il y a de plus appréciable, mais puisque les potions étaient une véritable passion pour miss Jones, ce n’était pas quelque chose de si contraignant. En revanche, aller acheter des plumes pour les professeurs de Métamorphose et de sortilèges, là, c’était vraiment une corvée pour elle. Rien de passionnant. Pourtant, c’était là sa mission et elle devait s’y tenir coûte que coûte, tout ceci dans l’espoir de faire bonne figure en tant que nouveau professeur. On vit tous un jour ce moment de « nouveau », pas vrai ? « Je voudrais 65 plumes de faisan et 420.. Non 80 plumes de hibou royal s’il vous plaît ». L’écriture italique de Minerva était belle, mais pas facilement lisible, surtout qu’elle avait écrit cela sans ses lunettes égarées. Pauvre femme qu’elle était… Eileen la plaignais rien que pour sa vue abaissée. Pourtant, la marchandise emballée, c’est avec grande fierté que miss Jones quitta les lieux.

Dans un second temps, Eileen pouvait librement se rendre à Gringott’s pour retirer un peu d’argent puis espérer se rendre chez Fleurry et Bott histoire de se distraire. D’un pas assuré et cadencé, elle s’avançait alors vers la banque des sorciers, celle que tout le monde côtoie, qu’importe le statut social de chacun. Alors que la jeune femme grimpait marche par marche les premiers escaliers de la banque blanche, l’esprit vagabond, quelque chose stoppa net son voyage spirituel. Percutant, douloureux, décapant, un coup dans les épaules la fait redescendre de plusieurs étages et son regard se porta face à elle alors qu’elle massait son épaule. Il est vrai que Eileen est assez petite de taille, 1 mètre et 57 centimètres pour être dans l’exactitude, alors il est facile de ne pas la voir et lui rentrer dedans. Malheureusement, en plus d’être petite, elle était très peu épaisse alors on avait vite fait de la blesser, que ce soit de par volonté ou non.

Elle releva le nez pour croiser celui de son « agresseur » qui s’était excusé aussitôt. Tout aussitôt, Eileen répondait aussi calmement que possible « ce n’est rien », même si ses pensées étaient bien plus assassines sur l’effet de la douleur. Aussi, l’inconnu n’était pas un inconnu, il s’agissait du père d’un élève. Même chevelure blonde, même œil bleu d’azur, ce ne pouvait être que le père de Scorpius. Il n’était pas un seul autre élève qui puisse lui ressembler. Alors, d’une voix posée, claire et sans faille, la blondinette entreprit une réponse : « En effet. Scorpius. Je ne pourrai pas confondre votre fils tant votre ressemblance est notable. ». La sympathie était à peine présente dans la voix, mais ce n’était pas contre le père Malfoy, c’est juste dans la nature d’Eileen d’être distante, froide aux premiers abords. Elle pouvait avoir l’air méchante alors que dans le fond, elle se protégeait pas mal. Pensant alors que monsieur Malfoy voudrait peut-être des nouvelles de son fils, Eileen entama d’elle-même les discutions. « Je dois dire que ce n’est pas un élève qui me soit totalement désagréable. Il reste bien sur des axes de progression, mais il n’y a aucune chance pour qu’il manque ses examens. ».
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Draco Malfoy
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MessageSujet: Re: Une Rencontre Inattendue [Gringotts]   Une Rencontre Inattendue [Gringotts] EmptyJeu 17 Oct - 21:16

Une Rencontre Inattendue
Feat Draco Malfoy & Eileen P.Jones
La femme qui se trouvait face à lui lui répondait alors que ce n’était pas grave. De toute façon, il ne l’avait pas fait exprès, il s’était excusé par politesse, tout simplement. Il hocha la tête en guise d’acquiescement et son regard descendit sur les sacs qu’elle portait avant de remonter sur le joli visage de la femme. Il eut néanmoins un léger rictus lorsqu’elle parla des ressemblances entre Drago et son fils. Il était vrai que chaque Malefoy mâle avait toujours ressemblé à son géniteur et c’était- après la grande fortune de leur famille- ce qui faisait la célébrité des Malefoy. Les gênes de cette famille étaient indéniablement incorruptibles. En effet, malgré les cheveux bruns et les yeux verts de sa défunte femme, Scorpius avait tout de même hérité des cheveux et yeux du père. Drago en avait été tout heureux lorsqu’il fut clair que le physique de Scorpius ne changerait plus. Il perdit rapidement son rictus, qui avait duré peu de secondes, avant de reprendre d’une voix dénuée d’émotion, comme chaque fois qu’il s’exprimait depuis la mort de sa femme.

- Je crois que c’est ce qui fait la célébrité de notre famille, n’est-ce pas ? Enfin, en partie.

En effet, une autre chose faisait la célébrité des Malefoy. Mais une mauvaise célébrité. L’appartenance de Lucius et Drago- forcée pour ce dernier- aux forces des Ténèbres. Et, malheureusement, cette célébrité persistait et pesait beaucoup sur le moral de Drago. L’homme ne s’outra pas du peu de cordialité venant de la blonde qui lui faisait face. Lui-même n’était pas des plus sympathiques et il n’était pas question de reprocher à quelqu’un ce que lui-même faisait. Et puis, il comprenait également sa réaction. Il connaissait très bien le sang de la jeune femme qui lui faisait face. Drago s’était renseigné sur tous les professeurs que côtoyait son fils, pour être sûr qu’il ne risque rien de leur part. Drago savait parfaitement que la femme était une née-moldue et elle, elle devait probablement savoir quel monstre il avait été durant son adolescence. Il était donc normal aux yeux de Drago que madame Jones ne souhaite pas fréquenter plus qu’il ne fallait l’ancien mangemort qu’il était. Il le comprenait. Il espérait sincèrement qu’elle ne soit pas si fermée auprès de son fils qui, lui, était le plus gentil garçon qu’il avait jamais vu.

La professeur décida néanmoins de donner des nouvelles de son fils et Drago lui en était secrètement reconnaissant. Il ne souhaitait pas passer pour un père poule alors il s’en était abstenu mais il mourrait d’envie de savoir comment allait son enfant et si tout se passait bien pour lui. La distance s’était installée entre eux, malgré eux mais Scorpius restait son fils et Drago l’aimait toujours avec la même tendresse même s’il avait beaucoup plus de mal à le lui montrer à présent. Il sentait la fierté en lui lorsque le professeur Jones lui annonça qu’il ne manquerait certainement pas ses examens.

- Scorpius n’est pas un mauvais garçon, sa… défunte mère et moi avons su l’élever dans nos traditions mais aussi avec une plus grande ouverture d’esprit. A ce niveau je n’avais pas vraiment mon mot à dire.

Il esquissa un sourire qui ne dura qu’une seconde avant de reprendre :

- Scorpius a mon physique, c’est certain. Mais il a le coeur de sa mère.

Il ne le dirait jamais à qui que ce soit et certainement pas à une inconnue mais l’homme était réellement fier de celui que devenait Scorpius et il était sincèrement en colère que le sort ait été si cruel avec lui. Et Drago savait que c’était de sa faute. Il avait été heureux pendant un court moment mais les horreurs qu’il avait fait durant son enfance et son adolescence étaient trop importantes et le karma avait fini par se retourner contre lui et son garçon innocent.
Se rendant compte qu’il avait fini dans ses pensées et sentant le regard de son interlocutrice sur lui, Drago ajouta pour faire bonne mesure :

- Mon fils est un garçon vraiment intelligent. Je ne doute pas une seconde qu’il réussira ses examens haut-la-main. Tout comme moi à son âge.

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Dernière édition par Draco Malfoy le Mar 5 Mai - 13:04, édité 1 fois
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Eileen P. Jones
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MessageSujet: Re: Une Rencontre Inattendue [Gringotts]   Une Rencontre Inattendue [Gringotts] EmptyVen 18 Oct - 23:02





DRACO && EILEEN
Une rencontre inattendue


Eileen était ce genre de personnes qu’on qualifiait de « tarée ». Une tare, par définition, c’est un nom qu’on donne aux gens, juste à côté de là où c’est gradué « fou ». Médicalement, rien ne pouvait indiquer pour une pareille personne qu’elle avait un déficient, ou qu’une pathologie neurologique était responsable d’un désastre social. Toutefois, si l’on prend le cas de Eileen, il était évident que la confiance envers les autres étaient parti avec un certain bonheur. Son sourire, lui aussi était parti et il ne revient que si rarement qu’on pouvait oublier à quoi il ressemblait, à juste titre. A Poudlard, elle passait pour l’âme la plus tyrannique, la plus sadique, la plus folle de tout le territoire ! Sourire dans sa classe ? Interdit. Faire une mauvaise manipulation alchimique ? à oublier. Placer un mot ? Mauvais plan. Certains élèves avaient trouvé le bon plan : rester le nez dans son livre, à l’abri de tout regard du professeur qui était à peine plus grand qu’un dénommé Filius Flitwick. Et puisqu’on parle de personnage hautement connu, qu’en était-il de Drago Malefoy (anglais : Draco Malfoy) ?
Face à elle se tenait l’individu lui-même ainsi nommé. Quatorze ans les séparaient. Autrement dit, Eileen a très bien entendu parler des services héroïques d’un certain Harry James Potter, mais peut-être moins de ceux de Drago. Toutefois, par la singularité du sang, le physique et les écrits stupéfiants sur les mangemorts, ou bien la famille de l’héritier Malfoy, il était impossible de ne jamais en avoir entendu parler. Eileen lisait énormément, non pas pour étudier sa matière mais plus pour apprendre, savoir et comprendre le monde des sorciers. Ainsi, elle savait avec quelle froideur la tante frapadingue du garçon avait tué tant de gens. Les loyaux services d’un père envers un Hitler version sorcier, rien ne pouvait être plus terrible… A ces quelques pensées, Eileen tentait d’imaginer quel cauchemar avait-il pu vivre enfant ? Elle-même avait vécu de drôles d’histoires, peu glorieuses, alors, un traumatisme, elle savait bien ce que c’était.
Lorsque son interlocuteur énonça la célébrité, Eileen arqua un sourcil plus nerveusement que volontairement dans les faits.

« Je ne sais pas si le mot « célèbre » convient tout à fait pour votre famille, mais il est vrai que l’on ne peut nier votre appartenance. Descendante, ou ascendante. »

La dame aux potions regardait son interlocuteur sans jamais cligner des yeux, sans jamais bafouiller une seule fois. C’était une exercice qu’elle avait réalisé tout au long de ces 10 ou peut-être 15 dernières années. De par sa famille, de par ses ambitions, elle se devait d’avoir une élocution irréprochable. En parallèle, elle s’était juré ne plus avoir peur ou ne plus être intimidée par quiconque c’est pour cette raison qu’elle s’exprimait avec tant de distinction et aisance. C’est quelque chose qui lui a beaucoup servi à BeauxBatons l’an passé, car, parmi les français, il fallait s’exprimer avec la plus haute des distinctions… Pourtant, Eileen n’était pas fan pour autant de ce principe. L’enfant Jones estimait que chacun et chacune devait s’exprimer sans pincette et sans filtre, le nature plus que le paraître. Le sien de paraître, était une carapace, une protection qu’elle avait construite il y a si longtemps…

Drago fit revenir miss Jones de ses voyages psychiques lorsqu’il entama un mot sur la défunte mère de Scorpius. Oh bien sur, Eileen savait que le petit n’avait plus de mère et cela devait être qu’une épouvante. Elle avait quitté ses parents et avait fuit toute connaissance lors de ses 18 ans, même si c’était dans le regret. Tout ceci ne l’avait pas rendu heureuse. Pauvre enfant. Peut-être pourrait-elle le surveiller avec discrétion rien que pour s’assurer de son évolution ? Mais assez de réflexions. Eileen ne savait pas quoi répondre pour éprouver sa peine à l’homme qui se tenait devant elle. Des condoléances ? Pour avoir perdu l’être le plus important de sa vie, un bébé, ou plutôt fœtus, elle se disait que des condoléances ne servaient à rien, alors elle s’abstiendrait.

« J’imagine que cela doit être difficile, pour vous comme pour Scorpius. Aussi je crois que nos traditions se sont subtilisées, au même titre que les craintes du passé. Vous n’avez pas idée de ce que l’on peut voir ou entendre à Poudlard aujourd’hui, c’est.. un autre Poudlard. »

Un autre Poudlard. Comment mieux définir l’école telle qu’elle était devenue ? C’était peut-être le meilleur terme envisageable. Ce qui avait réellement changé, c’est que le monde vivait sans la peur d’autrefois, alors le monde se permettait des choses sans se soucier de qu’en dira t-on ni même des conséquences. Pour autant, Eileen restait sur ses gardes au nom des sorciers qui croyaient encore que les nés moldus n’avaient pas leur place en ce monde, un peu comme le Drago enfant. Qu’en était-il de l’adulte ? Voilà une question qui intéressait Eileen, et qui pourtant n’avait pas grande place en cette conversation soudaine… Mais Eileen n’avait pas pour habitude de se priver d’un libre arbitre qui guidait ses lèvres.

« Puis-je vous demander monsieur Malfoy : pensez-vous toujours que le sang ait un rôle dans notre vie sociétale ? Je vous le demande car, voyez-vous, c’est un sujet qui se pose beaucoup depuis mon arrivée à l’école. »

Un nouveau professeur à Poudlard, et tout le monde se renseigne sur celui-ci. Ce qui pouvait ressortir le plus sur Eileen, c’était son statut d’enfant née moldue. Pourtant, ce statut n’empêchait pas la blondinette à remarquer les quelques rictus éclairs de l’homme qui se tenait devant elle. L’un d’eux était présent lorsqu’il confronta Scorpius au cœur de sa mère. Visiblement, l’homme était très affecté par la mort de sa femme et une once de fierté devait sonner en lui pour son enfant. Normal en même temps non ? Mais que répondre à cela quand votre cœur est aussi solide, aussi froid et fermé qu’une pierre ? Eileen imaginait, mais elle ne faisait que cela. L’empathie envers Scorpius était présente, mais envers Drago, c’était plus compliqué… Peut-être à cause de son passé ? Ou peut-être aussi qu’Eileen avait plus d’affinité avec Scorpius, du moins elle se sentait plus « proche ». Qu’importe, elle ne pouvait pas laisser l’homme sans réponse. Elle se tenta à un doux sourire avec sincérité pour adoucir son visage de glace.

« Soyez sur qu’il en fera bon usage. C’est un élève et un camarade charmant. »

L’homme semblait figé dans l’espace temps, comme si son corps était resté là mais son esprit loin de lui. Eileen fronça légèrement les sourcils, gênée par cette occasion inattendue mais patienta. Loin d’elle était le manque de politesse et, elle ne voulait pas brusquer un Malfoy. Sait-on par quelle réaction il pourrait se retourner contre elle ?

Finalement, il revint à lui et s’autorisa une coquette remarque qui le complimente lui-même. Elle ne savait pas s’exprimer au nom du passé puisqu’elle-même n’en faisait définitivement pas partie, mais elle savait pour Scorpius au moins. Et à cet effet elle eut à nouveau le tic du sourcil arqué.

« Il réussira. Mais si vous voulez mon avis, avec un peu plus de sérieux encore, il arriverait à atteindre des sommets. Tout est question de distraction. »

Eileen ne pouvait se permettre de dire que Scorpius était mauvais élève, toutefois, comme tout enfant de cet âge, il passait une partie de son temps à sourire, charmer les autres. Ce n’était pas une erreur ni une fin en soi, mais sa remarque était pertinente. Les dernières années à Poudlard sont les années capitales d’une vie pour un sorcier. Au mieux des ASPICS été notées, au mieux le sorcier choisissait sa vie. Malgré sa vie similaire à l’esclavagisme, elle avait au moins apprécié cela. A choisir, si son enfant était né, il serait en septième année à ce jour et ce serait sûrement un petit Scorpius : heureux –du moins en apparence c’est ce qu’il était- mais pas mauvais élève non plus.

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MessageSujet: Re: Une Rencontre Inattendue [Gringotts]   Une Rencontre Inattendue [Gringotts] EmptySam 19 Oct - 22:14

Une Rencontre Inattendue
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La femme qui se trouvait devant lui avait beau ne pas être de sang pur, elle paraissait tout de même distinguée et c'était une chose qu'il appréciait. Il n'était plus focalisé sur les qualités du sang. Pur ou impur, ça ne voulait plus rien dire pour lui et cela il le devait à Astoria qui avait su lui ouvrir les yeux avec toute la bienveillance qui l'avait caractérisée de son vivant. Mais le père de famille restait un homme bien éduqué et les bonnes manières, l'élégance, il y tenait.

ll haussa néanmoins un sourcil à ce que répondait la jeune femme. Il ne savait pas vraiment comment interpréter sa réponse. En bien ? En mal ? Il savait toutefois que la question ne se posait pas. Evidemment que c'était en mal. Sa famille était connue pour faire le mal et exercer la magie noire. Il était évident que personne n'entendrait jamais de bien à leur sujet malgré le fait qu'il soit resté un homme rangé et respectable ces dernières années. Tout le monde s'en fichait. Les gens avaient toujours tendance à ne retenir que le mauvais. Il se demandait même pourquoi elle avait prit la peine de continuer la discussion et ne s'était juste pas enfuie en courant, comme tous les autres. Il ne répondit donc pas à cela et l'écouta dire qu'elle imaginait que la perte de sa femme puisse être difficile pour son fils et lui. Elle n'avait pas idée.

Le blond ne savait pas pour le bébé d'Eileen. Comment aurait-il pu le savoir alors qu'il ne la connaissait qu'en tant que professeur de son fils et pas personnellement ? Alors, cette phrase il ne la voyait que comme de la fausse compassion. Il n'imaginait pas que la perte d'un être cher, que la douleur de l'avoir perdu puisse les rapprocher. Alors son coeur se serra. Parler de sa femme lui faisait beaucoup de mal, parce qu'elle lui manquait atrocement. Et pourtant, il en avait besoin. Il avait toujours eu besoin d'elle et de son amour. Le seul auquel il avait eu droit dans toute sa vie, à l'exception de celui de son fils. A présent, il se sentait seul, démuni et surtout aigri.
Il haussa néanmoins les sourcils de surprise à ce que disait la professeur.

- Un autre Poudlard ? Que voulez-vous dire ?

Son fils était-il en sécurité ? Mais il ne réfléchit pas plus à cette question car la professeur venait de lui en poser une qui le surprit encore plus. Cette femme ne semblait pas être du genre à prendre des pincettes. Elle semblait toujours aller droit au but. "Comme Astoria" pensa-t-il. Il se fustigea mentalement pour cette pensée et se décida à lui répondre.

- Il fut un temps où je le pensais. Jusqu'à ma vie d'adulte, en fait. J'en étais même à les considérer comme des... des animaux. Je me pensais plus supérieur, plus important qu'eux. A mes yeux, ils n'avaient pas leur place dans le monde sorcier, il fallait les chasser. Je les prenais même pour mes souffre-douleurs à l'école, Hermione Granger pourra le confirmer. Je n'étais qu'un connard arrogant, façonné par mon père pour lui ressembler. Mais je n'étais pas comme lui. Malgré ce que je pouvais penser, j'ai été horrifié du traitement que l'on a infligé aux nés-moldus pendant la guerre. Ça n'avait jamais été ce que j'avais voulu... Puis j'ai rencontré ma femme. Elle, elle adorait les moldus. Elle était toujours curieuse à propos d'eux et elle a réussi à m'ouvrir les yeux et à me faire comprendre qu'ils n'étaient pas si différents de nous. Astoria était la tolérance et la bonté incarnée.

Il y avait une sorte de tendresse dans la voix de l'homme lorsqu'il parlait de sa femme. Tendresse qu'il ne parvenait pas à masquer. Il voyait malgré tout le regard froid et fermé de la femme qui lui faisait face et le sourire qu'elle tenta d'afficher ne le trompa pas. Et cela le confortait dans l'idée qu'elle le haïssait probablement. Comme tous les autres. Mais alors, pourquoi restait-elle ? Il ne l'aurait jamais empêché de partir, bien au contraire. Malgré tout. il eut un sourire tendre lorsqu'elle parla de son fils. Sourire fugace et vite remplacé par son éternel regard neutre mais sourire quand même présent.

- Je n'en doute pas. Cet enfant est bien loin de celui que j'ai été. Il est très ouvert et gentil. Il a ça dans le sang grâce à sa mère mais je me suis également arrangé pour qu'il ne soit pas un deuxième moi. Je ne voulais pas répéter les erreurs de mon père.

Draco hocha la tête à ce que disait la professeur. Il n'en était pas du tout surpris, à vrai dire. Car Scorpius avait toujours été un petit garçon intelligent mais il était toujours prit dans des distractions en tout genre. Le père n'était pas plus fâché que ça. Tant que son fils continuerait à lui ramener des bonnes notes, Draco lui passait ses petits extras. Et puis, il avait également peur d'être trop sévère. Astoria avait toujours été là pour le canalyser, tempérer ses colères. Mais maintenant qu'elle n'était plus là, qu'il était seul, la hantise d'être comme son père était revenue, plus forte qu'avant.

- Je ne suis pas vraiment étonné. Lorsque le précepteur venait lui donner les leçons, il avait toujours énormément de mal à capter son attention. Le petit était toujours perdu ailleurs. Et pourtant, il a su lire dès l'âge de six ans. Alors je ne me fais pas de soucis à son sujet. Et tant qu'il continue à me ramener des notes comme celles qu'il me ramène déjà, je lui accorde cette liberté.

Drago n'était, pour le coup, pas extrêmement sévère mais il savait que son fils avait autant souffert que lui, peut-être même plus puisque Astoria avait été celle qui l'avait mis au monde. Il ne savait plus comment lui parler et s'était fait distant avec lui mais il le souhaitait heureux. Il lui souhaitait le bonheur que lui-même avait trouvé auprès d'Astoria et qu'il avait perdu, probablement pour toujours.

Alors le blond avait décidé d'accorder à son fils tout le bonheur qu'il pouvait trouver, à condition que cela ne soit pas dans la déchéance ou que ça ne le mette pas en danger et sous réserve de bonnes notes, évidemment. C'était ce qu'il y avait de plus important aux yeux du père de famille. Il se disait également que s'il agissait de la sorte auprès de son fils, cela rendrait sa femme fière, où qu'elle ai pu aller après sa mort. Mais en réalité, il savait très bien qu'elle serait outrée et déçue de le voir si distant avec Scorpius, que ça ne lui aurait vraiment pas plu et cette pensée lui serra le coeur. Mais il ne pouvait pas s'empêcher d'agir de la sorte avec son fils. C'était un pur mécanisme de défense.

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MessageSujet: Re: Une Rencontre Inattendue [Gringotts]   Une Rencontre Inattendue [Gringotts] EmptyMer 23 Oct - 0:16





DRACO && EILEEN
Une rencontre inattendue


Drago était un homme qu’Eileen ne pensait pas croiser un jour et encore moins avoir une conversation en sa compagnie, si ce n’est au sujet de Scorpius peut-être.  Toutefois, elle trouvait agréable d’échanger avec lui, même si c’était devant la banque des sorciers de la manière la plus hasardeuse qui puisse être. La froideur dont faisait preuve la déesse des potions n’était qu’une pâle façade pour cacher ses émotions. A la manière d’un vampire, elle avait appris à enfermer ses sentiments, quitte à ne plus être tout à fait humaine. C’était une protection pour elle, pour son cœur et pour son esprit. Lorsque vous arrivez à bout de tout, surtout de vous-même, il ne vous reste alors plus que ce choix pour éviter la folie, ou la mort, l’une causant inévitablement l’autre.

Sans étonnement, l’homme ne répondit rien quand Eileen s’empara du contexte dans laquelle la famille Malefoy était connue. Elle l’avait fait avec peu de tact, mais surtout indirectement. Elle ne regrettait pas vraiment ses dires, il n’était en rien infondé que la famille Malefoy, de génération en génération, était connue pour être au côté de Lord Voldemort. Eileen n’avait pas souhaité blessé Drago en disant cela, mais bien replacer les choses dans leur contexte. L’effet n’était peut-être pas celui qu’elle voulait mais ce n’était pas surprenant non plus. Peut-être avait-elle manqué une occasion de se taire ? Rappeler à Drago Ô combien sa famille était jugée comme « mauvais » ou « pas bien », c’était pas la meilleure des approches. Certes. Mais, c’était ce que la jeune femme pensait et aucune pensée ne dormait au fond de son esprit. La transparence était quelque chose qui la caractérisait bien, et ça, qu’importe la situation, le temps, la personne, les conséquences et les qu’en dira t-on.

Toujours est-il qu’après une vague dispersion vis-à-vis d’elle-même, la professeur reprendra tous ses esprits pour entendre la question de Drago.   Un autre Poudlard. Voilà qu’elle avait ainsi qualifier l’école de magie, comme si c’était un nouveau pays. Elle avait pris une seconde, peut-être deux, pour réfléchir avant de répondre à l’homme, tant la question était difficile à traiter. Non pas qu’elle n’ait pas d’éléments de réponse, non, cela relevait de son propre avis après tout mais, elle voulait parler de manière distincte, sans être non plus trop sévère.

« Eh bien, j’ignore avec quelle objectivité je me dois de vous répondre mais, disons simplement que de mon temps, les maisons avaient plus de signification qu’elles n’en ont aujourd’hui. Et puis, élève, je m’inquiétais d’être prête à tous niveau de magie pour le monde extérieur ce qui n’est pas le cas de nos chers élèves ce qui me laisse amèrement espérer qu’aucune guerre et qu’aucun soulèvement ne se prépare, auquel cas, j’imagine, nombreux sorciers compteraient à nouveau sur les services héroïques d’un dénommé Harry Potter. »

Eileen avait-elle un problème avec Harry Potter ? Non. Elle pensait simplement que les élèves de Poudlard, comme beaucoup de sorciers, pensaient que le monde magique était sans danger à présent que Lord Voldemort était mort et enterré. Pourtant, si l’on se fie au monde et à son histoire de manière globale, le mal revient toujours. Aussi, Eileen avait été éduquée d’une manière bien plus que brutale et elle ne souhaiterait pas qu’on traite ainsi un élève. Cela étant, il est vrai que beaucoup trop de monde dormait sur ses lorriers, comme si rien ne pouvait arriver, comme si chacun était invincible presque.
La réponse de Drago quant à sa précédente question la laissa de marbre. Elle ne montrait alors aucune émotion et baissa les yeux une fraction de seconde avant de les reporter, avec grande attention vers son interlocuteur du moment. Elle se disait alors que Drago avait sans doute beaucoup souffert, peut-être même trop. Il insultait sa propre personne et se montrait révolté de cette époque qu’Eileen n’a pas connu. Lorsqu’il parlait des moldus, Eileen se demandait alors ce que ses parents avaient bien pu devenir ? Etaient-ils toujours aussi fous ? Et qu’était donc devenu l’enfant qui avait succédait à elle, sa petite sœur ? Elle chassa très vite ces pensées désagréables, comme un nuage de fumée noir pour reprendre la conversation sans alourdir ses funestes pensées vis-à-vis de ses moldus de parents.  Les actes du père de Drago et toute sa famille n’étaient pas excusables, certes, que ce soit envers Drago comme les moldus. Surtout les moldus. Cependant, Drago avait été endoctriné et selon Eileen, il n’avait pas tant à se faire pardonner…

« Vous savez, sans porter de fautes à qui que ce soit et sans statuer de sang, il arrive que les humains traitent leurs égaux comme des moins que rien. Ils n’ont jamais eu besoin de la guerre pour la plupart d’entre eux. Croyez-moi . »

La petite femme ne voulait pas entrer dans les détails, déjà parce qu’à priori ça ne regardait et n’intéresserait pas forcément Drago, mais aussi parce que ce serait lancer un grand débat et beaucoup de souvenirs qu’elle préférait laisser là où ils étaient. Sa question initiale était traitée, elle savait à présent ce que monsieur Malefoy pensait. C’était un sujet qui prônait en son esprit et c’est également un sujet qui l’intriguait au quotidien..
Eileen pensa alors qu’elle n’avait rien dit sur Astoria, mais un mot percuta son esprit et c’est à ce moment-là qu’elle entreprit de le faire.

« J’admire la tolérance. Avec le temps, je crois avoir perdu la mienne. C’est quelque chose qui m’est regrettable. »

La tolérance était aux oubliettes effectivement, avec bon nombre de choses de la part de miss Jones. Reconnaître un défaut ou un tort, n’était-ce pas pardonnable après tout ? Elle laissait s’en aller cette pensée pour reposer son attention sur de nouveaux faits peut-être moins lourds à envisager. Elle laissa alors Drago comparait son enfant à lui-même et par symétrie, Eileen fit de même, bien que difficilement exécutable. Elle composait, disons-le franchement, avec les quelques éléments que lui offrait l’homme debout, devant Gringott’s. Sans oublier les quelques autres éléments qui lui appartenaient à elle-seule grâce à l’attitude du jeune homme en classe.
D’un point de vue extérieur, Drago était un petit con affreusement insupportable qui balançait à la moindre occasion le moindre de ses camarades. Scorpius, lui, était plus de l’autre côté, de ceux qui faisaient les conneries. Mais des conneries gentilles cela dit ? Enfin ce point de vue n’ayant aucune influence sur Eileen, il importait peu.

« Si vous étiez un mauvais père, je vous l’aurai déjà fais savoir par n’importe quel moyen. »

Eileen sentait que Drago n’était pas entièrement certain de son rôle de père, avec tout ce qu’il avait dit. Indirectement ou non. Il parlait également beaucoup de cette fameuse « Astoria », ce qui devait faire de lui une âme en peine. Eileen était nulle pour réconforter les gens, les consoler ou les apaiser. Elle avait presque oublié ce que cela faisait d’avoir mal. C’est en voyant les yeux de Drago qu’Eileen avait enfin pris conscience de la chose : ils étaient lourds, qu’il le veuille ou non, on pouvait lire sur ses yeux comme une détresse, un sombre tiroir fermé qui ne demandait qu’à être ouvert.

« Vous savez, Drago, se souvenir dans la souffrance, c’est quelque chose que j’ai fais longtemps et cela ne mène nulle part. Le temps vous le montrera sans nul doute. Comprenez que vous avez bien plus besoin de Scorpius qu’il n’aura besoin de vous.  Si je puis vous offrir un conseil : écrivez-lui. »

Eileen ne refusait pas d’aider Drago mais, elle ne se sentait pas à sa place dans ce rôle. Le seul appui qui pouvait comprendre et soulager Drago, c’était son propre fils, pensait-elle.


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Draco Malfoy
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MessageSujet: Re: Une Rencontre Inattendue [Gringotts]   Une Rencontre Inattendue [Gringotts] EmptyDim 27 Oct - 16:04

Une Rencontre Inattendue
Feat Draco Malfoy & Eileen P.Jones
Eileen parlait de Harry Potter et Draco grimaça. Les choses s’étaient…. « arrangées » entre eux s’il pouvait penser cela comme ça. Mais ils n’étaient pas amis pour autant et entendre Eileen dire que tous compteraient sur Potter pour les sauver lui hérissait les poils. Potter les avait sauvé grâce à Draco. Et à Narcissa. Si Draco avait confirmé l’identité de Potter au Manoir Malefoy, le balafré n’aurait pas fait long feu. Et si Narcissa n’avait pas confirmé la fausse mort de l’élu, Voldemort ne l’aurait certainement pas laissé vivre. Tous ceux qui s’étaient battus lors de la bataille de Poudlard étaient des héros et tous ceux qui étaient morts aussi. Mais le seul nom qu’on entendait, le seul « héros » que l’on gardait en tête, c’était Potter. C’était d’un ridicule… Il ne dit cependant rien à ce sujet. Il n’était plus le Draco d’autrefois. Il n’était, à présent, plus celui qui se vantait. Il était plutôt celui qui faisait profil bas.

Malgré tout, ce que disait la professeur l’inquiétait. Si les élèves d’aujourd’hui se laissaient aller et n’étaient pas plus sur leurs gardes, c’est leur avenir qui était en danger. Parce que le Seigneur des Ténèbres pouvait bien être mort, les mangemorts étaient encore là et certains encore en liberté. Sans parler de tous les futurs mages noirs à en devenir. Il y avait toujours eu des mages noirs à combattre et Draco savait que Voldemort ne serait pas le dernier. Il regrettait que les élèves ne prennent pas plus au sérieux la magie et son apprentissage. Ils comptaient énormément sur leurs parents mais ceux-ci ne resteraient pas toujours près d’eux. Un jours, ils partiraient et les enfants devaient être prêts à tout. Lui, avait été élevé dans la magie noire et son père avait su s’assurer que Draco saurait prendre son apprentissage au sérieux et peut-être que les adultes n’étaient plus aussi sévère de leurs jours. Peut-être qu’eux aussi se reposaient sur ses lauriers. Qu’aurait-dit Astoria si elle savait tout ça ? Aurait-elle eu honte de lui et de son manque d’intérêt pour leur enfant ? Probablement oui.

- Je vois. J’imagine que c’est également un peu de notre faute. La guerre a fait tellement de dégâts que nous avons souhaité avoir une vie plus calme et différente de celle que l’on avait eu avant avec tous ces préjugés ridicules. Je crois que nous n’avons pas donné à nos enfants la meilleure des éducations. Celle que nous avons nous-même reçu, pleine de crainte pour le futur. Celle où nous devions être prêts contre le mal qui guettait.

L’homme était à moitié dans ses pensées alors qu’il disait cela. Il avait très mal vécu son enfance, puis son adolescence. Mais grâce à son éducation, même mauvaise, il avait pu et su survivre aux temps de guerre auxquels il avait pu faire face. Il n’avait pas voulu la même éducation pour son fils mais il aurait voulu le préparer parce que le mal était toujours présent, quoi que l’on veuille penser. Il sortit alors de ses pensées en entendant la suite des paroles de la jeune femme et fronça les sourcils. A l’entendre, elle ne semblait pas lui en vouloir pour le connard qu’il avait pu être. Parce qu’il était un Malfoy, il était forcément un connard. Sa famille était pourrie jusqu’à la moelle. Et tout le monde le savait. Il savait bien qu’il n’y avait pas besoin de guerre pour traiter ses égaux comme des moins que rien, sa famille en était l’exemple même. Il eut un rire désabusé.

- Ça je le sais. Ma famille n’a pas eu besoin de guerre pour humilier les nés-moldus ou les soi-disant Traître à leur sang qu’elle croisait. Ma mère les méprisait et mon père les détruisait. Et moi… Moi je les insultais.

Draco, sans même s’en rendre compte, avait fini par délaisser les insultes comme Sang-de-Bourbe ou Traître à son sang. Même s’il n’était pas fou d’eux comme l’était sa femme de son vivant, Draco avait tout de même un minimum de respect pour eux, dorénavant. Respect qu’il n’avait jamais eu lorsqu’il était encore à Poudlard. Draco était un homme différent et la guerre avait joué un rôle dans son changement de personnalité.

Ce qu’elle dit alors ensuite le percuta. Elle pensait avoir perdu sa tolérance et il ne comprenait pas pourquoi. Lui avait pensé rester intolérant toute sa vie, comme ses parents mais Astoria avait su lui montrer qu’il pouvait l’être, pas autant qu’elle, mais au moins un peu. Et il savait que, même si elle était restée cachée pendant son enfance, elle avait malgré tout toujours été là, dissimulée en lui. Ses parents, en revanche et malgré la guerre, étaient restés intolérants, envers tout le monde et surtout envers la femme de Draco qu’ils avaient toujours trouvé trop faible pour être une Malfoy. Alors qu’elle avait été la personne la plus forte qu’il ai jamais connu. Il regarda alors Eileen droit dans les yeux, surtout parce que c’était plus simple ainsi de lui faire passer son message.

- Je ne crois pas que ce soit vrai. Je pense que la tolérance on l’a en soit et qu’on ne l’a perd jamais. C’est quelque chose qui fait partie de nous. Astoria l’a toujours eu en elle et a su la garder malgré les déceptions que cela a pu engendrer en elle parfois. Et elle a su révéler la mienne. Alors, certes, je ne le suis pas autant qu’elle mais je le suis plus qu’auparavant. Mes parents, en revanche et malgré la guerre, n’ont jamais su l’être. Ils pensaient que la tolérance rendait ma femme faible. Mais je pense que c’est ce qui fait la force d’une personne. Je pense aussi que vous avez dû pas mal souffrir dans votre vie pour penser l’avoir perdue mais ce n’est qu’une façade que vous souhaitez vous donner. Et je trouve ça dommage.

La tolérance, c’était l’une des uniques chose que lui avait laissé sa femme, avec leur fils, et il comptait chérir cela et rendre hommage à sa femme pour ça. C’était dommage de voir une femme penser perdre cette part de tolérance en elle et il avait la sensation d’avoir comme la mission de lui faire entendre raison. Il savait ce qu’était le malheur et la désillusion et, à entendre cette femme parler, il avait la sensation que elle aussi l’avait vécu. Elle lui faisait douloureusement penser à lui.

Eileen pensait qu’il n’était pas un mauvais père et elle lui disait que sinon, elle le lui aurait déjà dit et le blond ne su pas comment réagir ni quoi dire. Bien sûr qu’il n’était pas un bon père, il passait son temps à délaisser son fils. Il n’eut pas le temps d’ajouter quoique ce soit car Eileen ajouta autre chose, une chose qui lui serra le coeur. D’après elle, il n’était pas bon de vivre dans le souvenir de sa femme. Pourtant et paradoxalement, c’était l’une des choses qui le maintenait en vie. Avec son fils, bien sûr. Il baissa les yeux. Draco ne baissait jamais les yeux devant qui que ce soit. Sauf quand il était submergé par le chagrin, ce qui était le cas en cet instant présent. Car d’après la professeur, il avait besoin de Scorpius et elle lui conseillait de lui écrire. Mais il en était tout bonnement incapable.

- Et pour lui dire quoi ? Il souffre autant que moi, je le sais. Mais je suis incapable de le soulager. Je suis incapable de le rassurer parce que je suis autant perdu que lui. Et parce que son départ nous a retiré la joie qu’elle avait réussi à instaurer dans notre famille.

Astoria était morte depuis 6 ans à présent et l’homme ne s’en était toujours pas remis. Lorsque Scorpius n’était pas là, l’univers du blond était sombre et froid. Toute couleur, toute joie de vivre avait délaissé son monde. Astoria les avait prit avec elle. Il ne restait à présent que le malheur et le désespoir et il s’y habituait autant qu’il le pouvait. Et il savait très bien que lorsqu’il aurait terminé cette conversation, il irait envoyer l’argent qu’il avait l’intention d’envoyer à son fils puis il retournerai s’enfermer dans sa solitude et l’alcool. C’était ainsi qu’il fonctionnait depuis 6 ans et chaque fois que son fils était absent.

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Eileen P. Jones
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MessageSujet: Re: Une Rencontre Inattendue [Gringotts]   Une Rencontre Inattendue [Gringotts] EmptyVen 8 Nov - 19:01





DRACO && EILEEN
Une rencontre inattendue


La petite femme blonde regardait l’homme blond aux yeux bleus, totalement perdue dans ses pensées. Elle trouvait cela bien étrange alors d’avoir une conversation aussi bizarre avec monsieur Malefoy et ça allait rester dans son esprit quelques jours, quelques semaines ou peut-être même quelques mois. Une rencontre aussi improbable que marquante encrait ce jour comme une gazette des sorciers aurait pu le titrer. Elle se demandait alors ce que cela aurait été de rencontrer Harry Potter et dans quel contexte ? Il est des fois où les questions s’enchaînent plus que les raisons ne se suivent, et alors, il vaut mieux revenir sur Terre pour reprendre la conversation se déroulant plutôt que de poursuivre un monde aux milles questions.

La réponse que lui rapportera l’homme du ministère laissera Eileen dans un suspens indescriptible. Non pas qu’elle n’était pas claire, bien loin de là. En fait, Eileen s’imaginait avec celui qui était préconisé comme étant l’homme de sa vie, et l’enfant qui aurait pu naître. Comment Eileen aurait-elle pu éduquer son enfant ? Elle avait tellement changé, beaucoup trop changé pour dire qu’aujourd’hui, ce serait la même éducation qu’à ce temps-ci. De là à dire qu’elle l’aurait élevée comme elle-même avait été élevée, non, sûrement pas. Le temps va de paire avec la modernisation, les améliorations et tout un tas de chose rimant au nom de l’évolution, car oui, bien qu’on puisse s’y méprendre, l’humain était en constante évolution.

« Je crois que.. Non je suis certaine qu’élever son enfant dans le même esprit que notre enfance n’est pas une si bonne idée. On vit qu’une seule fois, il est vrai, mais nous pouvons compter en époques cette dernière. L’époque où nous grandissons comme des enfants insouciants, l’époque de l’adolescence… Moi-même je dois dire que toutes mes époques ne sont pas à prescrire avec un certain recul. La faute ne va à personne. Sauf au temps. ».

Repensant à ce qu’elle disait, à son propre passé, Eileen se rendait alors vite compte que des éléments pouvaient manquer à son discours. Aujourd’hui, elle avait rencontré le trouble en personne peut-être plus que Drago Malefoy. Toujours est-il qu’elle reprennait son histoire avec une voix forte en son entrée, comme si elle avait enfin attérit des airs. Ou de nulle part…

« Mais c’est vrai que le mal ne meurt jamais, et qu’ils devraient être mieux préparés. Mentalement, puis physiquement. ».

Vint alors ce moment de confession où Drago avouait avoir insulté les nés moldus. Une mine grave avait pris possession du visage d’Eileen, rien qu’à cette idée. Elle-même avait été, et elle est toujours remise en question de légitimité, car voyez-vous, elle est née moldue et cela ne convient pas à tout le monde. Il n’avait jamais été question de se laisser faire ou de rester dans le silence, mais puisque l’on avait conduit, plonger et replonger Eileen dans des livres, parchemins et autres plaisances de connaissances, elle n’avait jamais eu l’occasion de réellement prendre la parole envers ce genre de personne qui se croyait au-dessus. Elle n’avait même jamais eu l’occasion d’y penser en fait… Tout avait toujours résidé dans la réussite, rien d’autre, qu’elle le veuille ou non. Dans un sens, on lui avait gâché, non, pourri son adolescence ainsi que la découverte de la magie, et de Poudlard. Elle n’avait pas eu beaucoup d’amis au château, peut-être même pas du tout… Pour en revenir à Drago, elle préférait rester dans le silence. Non pas qu’il soit ennuyeux, mais la gêne était bien présente à ce moment-ci car cela ne signifiait qu’une chose : si elle avait été de son époque, il l’aurait insultée, peut-être même humiliée.
Quelques instants plus tard, voilà Eileen lancée au sujet de la tolérance qu’elle avait plus que perdu. Tout comme la patience dans une certaine mesure… Malgré ses paroles, Drago n’avait en rien réussi à remettre en question les pensées du professeur de potions : elle n’avait plus de tolérance, cela s’arrêtait là. Façade, ou non, elle n’avait plus de tolérance. Et bien sûr qu’elle avait souffert, au-delà du possible d’ailleurs. Qui peut donc attacher son enfant dans un coin pour le forcer à étudier ? Le forcer à épouser un homme et pas un autre ? Et enfin, lui interdire de voir sa fratrie… Ce n’est pas comme si le destin jouait en la défaveur d’Eileen avec la perte d’un être de sa propre chair, il fallait toujours plus pour mieux l’anéantir. La voilà résolue à cette idée : intolérante.

« Je ne peux accepter ce que vous dites monsieur Malefoy, je l’entends, mais je ne l’accepte pas. »

Elle ne dit aucun mot de plus que ces derniers, comme si, c’était pour clore un sujet qui la rendait folle. Et peut-être que dans une certaine mesure, c’était bel et bien le cas. La douleur était au niveau de son estomac, une boule noueuse et lourde venait de se former. Dès lors qu’on lui parlait de souffrance, c’était fini. Aussitôt, elle se fermait et devenait presque effrayante tant elle en voulait au monde entier. C’était là le début d’une longue soirée pour Eileen, qui allait sûrement finir enfermée dans une salle, dans ses dortoirs, à ruminer sur le passé et ce qu’elle n’avait pas. Sa sœur. Son enfant. Un amour. Rien.
A croire que les deux âmes les plus en peine de toute l’Angleterre était l’une face à l’autre, elle observa un changement de comportement instantané chez Drago. Il baissa la tête, avouant n’avoir aucun intérêt à écrire à son fils. La colère continuait de grimper en Eileen, malheureusement. Il ne pouvait en être qu’ainsi, car son incompréhension continuait de grandir, et c’était difficilement supportable d’entendre l’homme se dire incapable. Son corps tout entier bouillonnait comme la peste pouvait faire rage dans l’ancien temps, chez les moldus. Elle ferma les yeux une fraction de seconde avant de regarder Drago, droite comme un I.

« Lorsque Scorpius est entouré de joie, il devient lui-même joie. Il fréquente un certain Potter qui, pardonnez-moi mes paroles, n’est pas plus sérieux envers ses études ou le danger que ne le pouvait être son père, d’après ce que l’on m’a raconté. Pour autant, il a l’air heureux dans ces conditions et il infecte votre enfant de cette joie. Alors je crois que vous vous trompez lourdement sur les capacités de Scorpius. Vous doutez de vos propres capacités alors que votre fils ne peut compter que sur vous à présent. Si j’avais eu la chance d’écrire à mon enfant, je l’aurai fais chaque semaine et peut-être même chaque jour. Perdre un être aimé est une chose douloureuse, croyez-moi, j’en sais quelque chose, mais c’est votre fils qui vous succèdera et est-ce là l’image que vous voulez qu’il perpétue, qu’il conte à son tour d’ici 20 ans au professeur de son fils ou de sa fille ? Un incapable ? Je ne pense pas. Ayez un peu de courage, écrivez-lui. Deux mots en valent parfois milles, alors qu’aucun mot ne s’écrit silence. ».

Eileen était très dure parfois, et elle l’était aussi avec ses élèves. Non pas qu’elle trouvait plaisir à gronder quiconque, mais elle n’était pas à Poudlard pour rien. Elle voulait sauver des élèves, ceux pour qui la vie s’acharne, ceux pour qui, rien n’est facile. Albus Potter par exemple, n’avait besoin d’aucune aide ! Elle n’avait donc pas de rôle à jouer dans sa vie puisqu’il semblait aller tout droit où il le voulait. En revanche, il y en avait d’autres, comme Scorpius, qui, malgré les apparences, pourraient aller mieux. C’est donc de ces élèves que se préoccupait l’enseignante, et si elle devait passer par une petite mise en évidence avec les parents, c’est ce qu’elle ferait. Les siens avaient étaient horribles, pour autant, personne ne s’en était jamais occupé. Voyez où cela l’avait conduit…

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