[RP entraînement - SORTILEGES]

Je suis une vraie buse en potions, je le sais, mais j'ai besoin d'aide pour avoir de meilleurs résultats. En revanche, pour ce qui est des sortilèges, je crois pouvoir m'entraîner seule et m'améliorer de la sorte. Installée dans un coin du château, histoire d'être plus tranquille, je soupire en regardant le petit coffre de bois face à moi. Ce sera mon cobaye pour la prochaine heure. Assise à genoux sur le sol, je jette un dernier coup d'œil à mon livre de sortilèges avant de me redresser, et je prends ma baguette en main. Je me concentre sur ma cible, et je lance à pleins poumons :

« - Ligature ! » Pitié, dites-moi que des chaînes vont bientôt apparaître ; ça voudrait dire que j'apprends vite et que je peux passer tout de suite à un sortilège plus compliqué.

Le coffre face à moi reste résolument dépourvu de chaînes, et je soupire face à ce constat. Je suis beaucoup trop stressée, voilà sans doute pourquoi ça ne fonctionne pas. Fermant mes yeux, comme pour oublier cet échec, je me concentre sur ma respiration pour me calmer et m'apaiser. Je suis seule : inutile de m'ajouter une pression supplémentaire. J'ai probablement mal prononcé cette formule, ou mal exécuté le mouvement de mon poignet. Tandis que je prends quelques secondes pour me rassurer seule, je pousse un petit soupir en ouvrant les yeux, mon regard se portant directement sur ce satané coffre en bois. Allez Lucy, tu peux le faire. Hochant la tête à ma propre pensée, je me racle la gorge pour me redonner contenance, et je tends de nouveau ma baguette devant moi, visant le coffre et ne regardant plus que cet objet, avant de lâcher, d'une voix distincte :

« - Ligature ! » 

Je pousse un énième soupir en réalisant que je n’y suis toujours pas. Bon. Je prends quelques secondes pour inspecter ma baguette sous tous les angles, mais non, elle ne semble pas avoir le moindre problème, alors le souci vient donc de moi, de ma manière d’incliner ma baguette ou de prononcer le nom du sortilège. Je fais alors la moue, et je pousse un soupir de frustration avant de fermer mes yeux pour souffler un peu et me calmer. Ce n’est pas en agitant ma baguette rageusement dans tous les sens que je vais y arriver. Alors, quand j’ai l’impression que je suis prête à y retourner, je lance à voix haute :

« - Ligature ! »