La nuit s'annonce cuisante [Ft Zelda]

On raconte que l’union fait la force. Selon les règles que je dois suivre, l’union ne m’est pas vraiment permise, sauf si c’est dans un but précis, pour mieux servir mes aînés. Aujourd’hui, j’avais une idée en tête et elle n’était pas prête de s’en aller. Il fallait que j’unisse mes forces avec une certaine poufsouffle au don très particulier. J’ai entendu dire qu’une certaine Zelda avait créer sa petite association, club, je sais pas trop quoi, et que, c’était dans le seul but de créer des soirées clandestines à Poudlard. Voilà quelque chose qui m’intéressait, quelque chose qui allait me servir dans un futur plus ou moins proche. A son sujet, je ne savais pas grand-chose si ce n’est qu’elle avait pour habitude de ne pas respecter le couvre-feu pour traîner je ne sais où à faire je ne sais quoi. Serpentard et Poufsouffle n’étant pas très éloignés pour leurs salles communes, j’attendais donc avec impatience que le couvre-feu touche à sa fin.

Face au miroir, je remontais une boucle ou deux de mes cheveux qui voulaient jouer les indisciplinés. Je n’étais plus vraiment maquillée à cette heure-ci et la salle commune était presque vide, sans aucune surprise, toujours en raison de ce couvre-feu. Mais croyez-moi les amis, bientôt, vos nuits seront plus intéressantes chers serpentards. Comptez sur votre bonne vieille amie, Molly. Je sortais la baguette magique qui avait trouvé refuge malgré elle dessous ma botte et m’avançais tout doucement vers la sortie. Ma première pensée avait un nom : Scorpius. Je faisais ça en grande majeure partie pour lui et son imbécile de meilleur pote (Albus). Il fallait vraiment que je m’en sorte dans mes missions, les blames allaient bientôt finir par me tomber dessus. Ma seconde pensée avait un autre nom : Rose. Là aussi, je faisais ça pour elle, enfin contre elle plutôt. Hors de question que cette lionne débarque aux fêtes organisées clandestinement. Si ce club existait vraiment, j’en serai à la tête. Et ça, il va falloir que la dénommée Zelda l’accepte ! Peu importe comment je ferai, elle acceptera.

Mon cardigan vert et argent me tenait chaud, je quittais la salle commune en essayant de faire grincer le plus discrètement possible la porte. 22 heures. Il était l’heure, dans quelques instants, je savais que Zelda sortirait de sa salle commune pour aller je ne sais où encore. Il fallait que je la coince, c’était le seul moment où j’étais pratiquement sure de ne voir qu’elle. La journée, je n’aurai jamais pu la coincer, y a beaucoup trop de monde et je ne suis pas sure de connaître son visage alors, il fallait être stratégique.

Le long couloir des cuisines m’appartenait presque puisque j’attendais la miss. J’essayais aussi d’être discrète et aux aguets, au cas où un préfet serait un peu trop près à mon goût. Une porte s’ouvre tout doucement, une brunette apparaît alors. Je savais bien que mon plan n’était pas bête, je suis Molly après tout. La jeune poufsouffle avait l’air étonnée de me voir et semblait avoir envie de faire demi-tour. Je m’approche alors d’elle en l’attrapant par le poignet. Murmurant à elle le plus gentiment que je pouvais : « Non non ne pars pas ! Reste ! il faut qu’on parle. ». Cette phrase que toute personne au monde déteste entendre. Mauvais présage dans les couples, elle n’est pourtant pas si horrible à l’oreille, enfin je crois pas ? « C’est bien toi, Zelda ? » demandais-je alors.

Je m’apprêtais à négocier quitte aussi à la menacer. Peu importe la manière, j’obtiendrais gain de cause. Ce soir.