Alya O'Reily ★ I may be a little awkward, but you love me anyway... Right?

ϟ Votre famille: La mère d’Alya, prénommée Katelyn, est l’équivalent sorcier d’un médecin sans frontière chez les moldus. Vous l’aurez donc compris, elle passe son temps à voyager aux quatre coins du monde et n’était que rarement présente pour sa fille durant l’enfante de cette dernière. Cela ne l’empêchait pas de l’aimer plus que tout au monde, bien au contraire, mais la fillette a grandi sans réelle présence féminine au manoir des O’Reily. Très ambitieuse, Kate préférait jouer aux héros en découvrant de nouveaux remèdes magiques allant des sortilèges aux potions plutôt que de s’occuper de sa fille, qu’elle savait de toute façon entre de bonnes mains.
Son père Matthew, quant à lui, est pilote d’avion d’une ligne internationale dont on taira ici le non pour ne pas faire de publicité. Constamment dans les airs, donc, il ne représente pas non plus le modèle du père parfait que tout le monde aimerait avoir… Un peu plus distant que son épouse, il ne semble pas s’être vraiment attaché à sa progéniture, qu’il traite majoritairement comme une parfaite inconnue. Habituée à son comportement, Alya ne s’est pourtant jamais posé de question et accepte la situation telle qu’elle est.
C’est le majordome de la famille, Gontran Delatour, qui a dû assumer la responsabilité d’élever la jolie rouquine. Issu d’une longue lignée d'aristocrates français, ce dernier a toujours considéré Alya comme la petite fille qu’il n’a jamais eue et l’a élevée en conséquence. Fille unique très calme et obéissante, cette dernière l’a bien vite adopté comme un père de substitution.

ϟ Votre enfance: Comme tout bon majordome qui se respecte, Gontran se donna bien vite comme mission d’apprendre tout ce qu’il savait à la fillette qu’on lui avait confiée. Cela incluait bien évidemment toutes les règles de bienséance auxquelles son statut d’expatrié lui permettait de penser, mais aussi la langue de l’amour. Ainsi, à seulement trois ans, Alya parlait déjà couramment français et anglais – et un peu de langage des signes. Elle savait aussi comment se tenir en public : toujours droite, jamais les coudes sur la table… Bref, une vraie petite bourgeoise en devenir.
Lors de sa première journée en maternelle, Alya fut confrontée au monde extérieur pour la toute première fois et, submergée par tout un tas d’émotions qu’elle n’était pas encore capable de contrôler, elle constata avec effroi que ses cheveux s’étaient instantanément teintés d’une couleur verdâtre peu ragoûtante… Les autres enfants la rejetèrent immédiatement et, en apprenant la nouvelle, le majordome la retira bien vite de l’école. À partir de ce moment-là, il s’entendit avec les parents de la fillette pour se charger lui-même de toute son éducation. Très ouvert au monde magique bien qu’il ne soit lui-même pas sorcier, Gontran se renseigna et fit de son mieux pour aider sa protégée à maîtriser son don. Il lui apprit aussi les bases dans de nombreux domaines, aussi bien magiques que moldus, et transmis à Alya sa passion pour les livres. Lorsqu’elle n’était pas avec son aîné, la jolie rousse avait donc le nez plongé dans ses livres, toujours prête à découvrir le monde au travers de ces derniers, à défaut de pouvoir réellement profiter du monde extérieur.
Gontran lui appris à s’intéresser à tout, de façon à pouvoir maintenir une conversation et à entretenir ses invités, peu importe le contexte. Ainsi, Alya appris à jouer du piano, mais aussi au tennis et à certains autres sports pour lesquels son aîné n’était pas trop mauvais ; elle développa des connaissances de base sur la politique internationale, sur les coutumes de plusieurs pays, etc. L’ennui, c’est que la théorie, c’est bien beau, mais toutes ces informations ne préparaient pas du tout la jeune femme à ce qu’il l’attendait. Elle savait, techniquement, comment entretenir ses invités, mais puisqu’elle n’avait jamais fait face à de véritables êtres vivants hormis ‘Monsieur Delatour’, comme elle l’appelait, la tâche allait s’avérer un peu plus compliquée que prévu. À force de côtoyer une seule et même personne et, à défaut de savoir ce que signifiait réellement ce sentiment qu’elle n’avait vu décrit que dans ses bouquins, Alya développa même un certain attachement presque amoureux envers son majordome. Elle ne lui en fit toutefois jamais part, en espérant que le tout s’estompe avec le temps… La différence d’âge étant tout de même assez flagrante, elle avait peur de perdre son seul véritable ami dans la bataille.

ϟ Poudlard: Lorsqu’elle reçut sa lettre d’admission à Poudlard, Alya fut tout d’abord extrêmement excitée, mais elle retomba bien vite de son piédestal. Comme tout le monde, elle se rendit sur le chemin de traverse pour faire ses emplettes et réalisa bien vite que, de part son éducation quelque peu hors du commun, elle était bien plus mature que ses camarades et n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle pouvait bien leur dire. Pour couronner le tout, elle qui n’avait pas été dans l’obligation de camoufler ses changements spontanés de couleurs de cheveux depuis des années se retrouvait maintenant à devoir ravaler ses sentiments pour ne pas se faire regarder de travers. Plus facile à dire qu’à faire, cependant… Visiblement, les jeunes sorciers ne sont pas beaucoup plus ouverts que les moldus, au niveau des choses qu’ils ne comprennent pas forcément… Plutôt que d’essayer de sociabiliser avec ses camarades qui ne voulaient clairement pas d’elle et avec qui elle ne savait pas comment interagir, Alya se concentra donc sur ses études. La solitude ne l’effrayait pas plus que ça, elle y était habituée – et puis ça lui évitait de créer des malaises inutiles. Elle devint donc de plus en plus réservée, pas très à l’aise avec les sorciers de son âge.
Les travaux d’équipe la poussèrent toutefois à faire quelques rencontres qu’elle est loin de regretter. Parmi celles-ci, la rencontre de Lylia Valentine, lors de sa quatrième année, est à noter. Les deux jeunes filles se sont retrouvées ensemble dans un cours de potions avancées et, Alya n’étant pas réputée pour sa précision, la concoction leur a bien vite explosé au visage. Plutôt que de s’énerver, miss Valentine s’est mise à rire aux éclats et, après quelques tentatives infructueuses, le duo a fini par réussir le mélange. Bien qu’elles ne se parlent que très rarement en dehors des cours puisqu’elles ne sont pas dans la même maison et ne participent pas souvent aux mêmes activités, les deux fillettes s’amusent toujours énormément lorsqu’elles sont ensemble et, au fil du temps, Alya développa même des sentiments pour son amie. De vrais sentiments, cette fois-ci, elle en était certaine. De peur de ruiner leur relation, elle ne lui en dit toutefois pas un mot…
Incapable de rester en place, Alya s’est trouvé quelques activités parascolaires autre qu’être un rat de bibliothèque pour combler ses temps-libres. Très à l’aise sur un balai, elle est donc rapidement devenue batteuse dans l’équipe de Quidditch de sa maison – non seulement ça la défoule, mais en plus cela lui permet de se venger de certains de ses camarades qui lui tapent un peu sur les nerfs. Elle n’est pas du genre rancunière, mais quand les règles du jeu le lui permettent… Elle ne va pas s’en priver. Elle fait aussi partie du club de potions et du club de duels, qui lui permettent de se perfectionner dans deux des matières qu’elle affectionne le plus.

ϟ Hors-Poudlard: Les weekends, Alya travaille en tant que stagiaire à la boutique d’animaux magiques. Elle ne manque pas d’argent, mais elle s’est découvert une grande complicité avec toutes sortes de créatures (magiques ou non) et a donc décidé d’aller s’occuper de ces petites boules de poils aussi souvent qu’elle le pouvait. Cela lui permet d’oublier ses travaux et tous les problèmes qui pourraient lui être tombés dessus au courant de la semaine pendant quelques heures – et ça paie ses rares sorties sans qu’elle n’ait à toucher à ses placements, tout le monde y gagne.