Albus arrive

Albus Severus Potter est né le 9 juillet 2009 dans la petite maison du Square Grimmaurd à Londres. Il a fait connaissance avec son grand-frère James Sirius Potter, âgé d’un an de plus que lui. L’adolescent était un petit garçon au caractère bien trempé, ses parents n’arrêtaient pas de lui en parler quand il était plus grand et en âge de comprendre. Il paraît qu’il était un peu colérique sur les bords, mais ça se passait toujours bien avec eux et James. Lorsqu’il était beaucoup plus jeune, Albus avait déjà un avis sur tout et très souvent, pour ne pas dire tout le temps, c’était contre celui de ses parents.  Son instinct de contradiction dans la peau, il testait ses limites en enchaînant caprices, sourires, petites colères et de nouveau, des grand sourires très chaleureux, qu’un bambin puisse faire. D’après ce qui lui racontait ses parents, il n’avait pas gardé beaucoup de souvenirs de quand il était petit, sauf celui d’un événement qui l’avait marqué… Laissez-moi vous révéler de qoi il s’agit exactement. Il devait avoir deux ans à peu près et sa mère s’était brusquement mis à hurler. Il ne comprenait pas ce qui se passait, avec les cris de douleur de sa mère… Il vit son père descendre les escaliers à toute vitesse, manquant de tomber par terre et avait envoyé un hibou à Sainte-Mangouste pour prévenir que sa femme était en fait, en train d’accoucher de sa petite sœur, Lily. Pendant ce temps-là, Albus jouait avec James, il le regardait jouer, sans bouger, parce qu’il était complètement abasourdi par ce qui se déroulait devant ses yeux. Un homme était apparu dans le jardin familial pour se précipiter dans la chambre de ses parents. Les fils Potter avait immédiatement abandonné ce qu’ils faisaient et étaient monté à l’étage. Leur père leur avait interdit d’entrer, malgré James qui râlait. Ils voulaient savoir pourquoi leur mère hurlait comme ça… Albus avait peur qu’il lui soit arrivé quelque chose d’horrible… Il tremblait de partout et heureusement, James l’avait pris dans ses bras pour le rassurer.

Quelques minutes après, on entendait des pleurs d’enfants. Albus avait regarder son frère avec étonnement et celui-ci lui avait souri. Leur père leur avait dit qu’ils pouvaient entrer voir leur mère et leur petite sœur qui venait de naître. Il était très étonné, c’était donc ça qui poussait dans le ventre de sa maman ? Ginny tenait contre elle une petite boule de tissu qui semblait gigoter. C’était très impressionnant pour l’enfant qu’était Albus à cette époque-là. Il fut très vite sous le charme de ce petit être. Il avait demandé à ses parents à quoi ça servait une petite sœur ? Il avait rapidement compris par la suite. Cela servait en fait, à être inquiet, à pleurer et ne rien dire et ça servait surtout à apprendre à aimer encore plus fort. Depuis ce jour, Albus était devenu très proche de sa petite sœur et commençait même à prendre de la distance avec James. D’ailleurs, en parlant de lui, l’aîné de la famille se moquait beaucoup du caractère de cochon d’Albus et de petites bagarres sans importances, finirent par les opposer. Le jour de la rentrée des sorciers à Poudard pour James, il l’avait enquiquiné gentiment, mais à force, ça commençait sérieusement à agacer Albus. Surtout que c’était pendant le petit-déjeuner quoi… Et rapidement, il avait fendu les deux bols de céréales avec ses poings serrés, tellement il était en rage contre son grand-frère. Sur tout le trajet jusqu’à la gare, ses parents lui demandaient de se taire. James et Albus continuaient à se chamailler… Du coup, Albus avait passé les vacances seul avec sa sœur et ses parents. Ils avaient même fait les 400 coups ensemble, au grand désespoir de leur mère qui les suppliait de se calmer et d’arrêter nos bêtises incessantes. Il a vécu deux ans hors des règles de James, il avait remarqué plusieurs choses d’ailleurs. Premièrement, être débarrassé de son frère, celui lui faisait des vacances, mais être le fils d’Harry Potter, ça craignait… Partout ou il allait, Albus était le fils du survivant… Tout le monde lui disait ça et franchement, le jeune homme commençait à saturer… James a été envoyé à Gryffondor et Albus à Serpentard. Évidemment, leurs parents étaient très heureux de savoir ça. Albus avait décidé qu’à partir de ce moment, il devait forger son propre caractère et cultiver son libre-arbitre. Cherchant non seulement, une occupation qui le passionnerait et pas James ni son père, en multipliant les hobbies sur lesquels il n’arrivait jamais à se fixer… C’est quand sa grand-mère (Molly Weasley) lui avait offert un appareil photo moldu, qu’il avait enfin trouvé une passion rien qu’à lui.

Une fois la lettre d’admission pour Poudlard reçue, Albus s’était rendu en famille, sur la voie 9 3/4 pour prendre le train. Mais il commençait à avoir peur et son père avait essayé tant bien que mal de le rassurer, en lui expliquant que ses prénoms étaient ceux de deux des plus grands et plus courageux sorciers qu’il avait rencontré : Albus Dumbledore et Severus Rogue. L’un était à Gryffondor, l’autre Serpentard. Il n’avait donc pas à s’inquiéter, parce que quelle que soit la maison dans laquelle il irait, ses parents seraient fiers de lui. Oui sauf que… Ça n’était pas suffisant pour calmer ses angoisses. Il avait fait une drôle de tête en répondant que « deux prénoms célèbres ne feraient pas de lui quelqu’un de génial, franchement ». Pourtant, il espérait au fond de lui, son père n’oubliera pas les paroles qu’il avait prononcé. Lorsque le train siffla, sa petite sœur s’était mise à pleurer, elle se retrouvait seule avec leurs parents et Albus avait tout fait pour la rassurer, avant de prendre place dans le train en compagnie de son frère… Évidemment… Ils ne s’étaient pas installés dans le même wagon, loin de là. Albus cherchait ses cousins, Rose et Louis dans le train. Tandis que son crétin de frère avait rejoint ses amis.

Ah, ses années d’études à Poudlard.

Il n’avait pas arrêter de penser au Choixpeau magique dans le train, James lui avait raconté la cérémonie de répartition et il se demandait vraiment dans quelle maison il allait bien pouvoir l’envoyer (le choixpeau, pas son frère). Au fond, il avait la trouille. Et si… Il l’envoyait à Serpentard ? Malgré tout ce qu’on avait pu lui dire sur cette maison, surtout son oncle Ron Weasley… La cérémonie s’était passé lentement et il se demandait bien quand on allait enfin prononcer son nom… Lorsque le Choixpeau avait scellé son sort en l’envoyant à Serpentard, il s’était mis à réfléchir à cette décision, en rejoignant la table des verts et argents. Pourquoi… Mais pourquoi l’avait-il envoyé là-bas ? Pas assez courageux ? Pas assez fort ? Bien qu’il eut depuis longtemps cherché à se démasquer de son frère et de son père, il jalousais secrètement la parfaite éducation de James. Même pas l’éducation, après tout… Ils avaient eu la même. James était comme ça, courageux, fort, aimable, gentil, tolérant, miséricordieux et que sais-je encore… C’était énervant de savoir tout ça. Il avait mis du temps à s’habituer à être un « Potter » à Serpentard. Mais Albus avait déjà un cousin qui y avait survécu, alors pourquoi pas lui ? Il s’était finalement fait à sa nouvelle maison. Les clichés lui firent passer de mauvais quart d’heure, il avait fini par s’y faire. Il se sentais comme chez lui ici. Heureux d’être enfin lui-même et de tracer un sillon qui lui était propre, en dehors des sentiers battus de James et de leur père, évidemment. En fait, s’il a bien compris, toute sa famille avait été envoyé à Gryffondor sans exceptions. C’était bizarre et plutôt chiant aussi. Bien sûr, Albus n’adhérais pas aux idées reçues et aux clichés en tous genre. Il étais et il est toujours d’ailleurs, un défenseur de ses propres valeurs dans la maison de Salazar. Son caractère lui avait valu, dans ses cinq premières années, quelques bonnes punitions pour des bêtises dignes, autant de son âge, que son envie d’aller contre la perfection « POTTER », mais jamais rien de grave. C’était un enfant insolent, insubordonné, rebelle mais c’était de son âge aussi, n’est-ce pas ? Ce n’était pas de sa faute si son cher frère, n’avait pas eu de crise d’adolescence digne de ce nom !

En prenant le train pour faire sa sixième année dans le château, il était totalement méconnaissable et intarissable. Il avait expliqué à sa sœur, tout ce qu’elle allait découvrir en arrivant à Poudlard. Mais en apprenant que Lily avait été envoyé à Serdaigle, il avait eu un petit coup au cœur et s’était renfermé sur lui-même, en s’éloignant un peu plus chaque jour de sa famille. Même de ses cousins dont il était pourtant, si proche. Vu qu’il s’était renfermé sur lui-même et qu’il ne voyait plus ses proches, il avait commencé sérieusement à déprimé. Fort heureusement, il avait fait la connaissance de Scorpius Malefoy, fils unique de Drago Malefoy. Ils sont rapidement devenu meilleurs amis. C’est grâce à lui si Albus n’a pas sombré dans la dépression. Il lui dois énormément et ils s’entendent à merveille. Comme quoi, l’amitié entre un Potter et un Malefoy est possible.